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Un franco-tunisien et des cadres jihadistes tués par l’armée malienne

Les forces armées maliennes ont annoncé ce samedi 16 avril, avoir mené deux frappes aériennes jeudi 14 avril dans le centre du pays. Lors de ces frappes aériennes, Samir Al-Bourhan, un cadre jihadiste franco-tunisien et une "douzaine de terroristes", ont été éliminés.

L’armée malienne s’est résolue en finir avec les groupes armées jihadistes qui envahissent le Mali. Depuis fin mars, les Forces Armées Maliennes (FAMA), ont fait de nombreux tués à Moura au centre du pays. Les soldats maliens ont dans un communiqué de l’état-major général du Mali, indiqué que grâce à deux frappes aériennes exécutées le 14 avril, réussi à « neutraliser une douzaine de terroristes dans la forêt de Ganguel » qui se trouve « à environ 10 kilomètres » de la localité de Moura.

Le fac-similé du communiqué de l'armée malienne
Le fac-similé du communiqué de l’armée malienne

Ces frappes ont permis de neutraliser quelques cadres du GSIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans), principale alliance jihadiste au Sahel, liée à Al-Qaïda et dirigée par le chef touareg malien Iyad Ag Ghaly dont Samir Al-Bourhan, un cadre terroriste franco-tunisien, parlant français et arabe

, précise l’état-major.

Le fac-similé du communiqué de l'armée malienne
Le fac-similé du communiqué de l’armée malienne

Par ailleurs, l’armée malienne dit avoir agi « sur la base de renseignements techniques bien précis faisant état d’un regroupement de terroristes », venus selon elle « pour remonter le moral des combattants » du GSIM et leur « apporter les soutiens financiers et logistiques tant attendus » après leur « cuisant revers de Moura ».

Par la même occasion, l’ONG de défense des droits de l’Homme américaine Human Rights Watch (HRW), a accusé au contraire l’armée malienne d’avoir exécuté sommairement 300 civils avec l’aide de combattants étrangers. Aucune photo ou vidéo permettant d’accréditer la version des autorités maliennes ou celle de HRW n’a émergé de Moura depuis lors. La Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA) demande en vain, depuis plusieurs jours, à Bamako de lui permettre d’envoyer sur place une équipe d’enquêteurs.

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