Le Mali inaugure la première université moderne de sorcellerie, sous Assimi Goïta

Dans un élan audacieux vers l’affirmation de son identité culturelle et la recherche de son indépendance spirituelle, le Mali a récemment ouvert les portes d’un centre de sorcellerie africaine, une initiative sans précédent qui promet de libérer le potentiel magique du continent.

Niché aux portes de Bamako, ce centre scientifique de la sorcellerie africaine, d’une envergure de 500 mètres carrés, symbolise bien plus qu’un simple bâtiment. C’est un havre de savoirs millénaires, un lieu où la tradition rencontre l’innovation, où les mystères ancestraux rencontrent les défis modernes.

Dirigé par Mamadou Babou Niang, figure éminente du monde de la magie africaine et parfois surnommé le « pape de la sorcellerie africaine », ce centre aspire à devenir le phare de la magie africaine, attirant des chefs traditionnels et des féticheurs de toute l’Afrique pour partager leurs connaissances avec les générations futures.

Mais au-delà de son aspect ésotérique, ce centre revêt également une dimension politique intrigante. En écho à la pensée néopanafricaniste qui gagne du terrain dans la région, cette initiative vise à affranchir l’Afrique des influences extérieures et à réaffirmer sa souveraineté spirituelle.

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Sous le regard bienveillant du gouvernement malien de transition, cette inauguration marque un pas de plus vers l’émancipation du continent. Avec des représentants gouvernementaux honorant de leur présence cet événement historique, l’engagement en faveur de la promotion des savoirs endogènes et de la puissance africaine est clairement affiché.

Dans un discours empreint de poésie et de grandiloquence, le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme a exprimé sa vision d’un Mali et d’une Afrique libérée des chaînes du passé, prêts à éclore tel un arbre majestueux dont les fruits nourriront l’humanité toute entière.

Ainsi, dans les salles de cours, les amphithéâtres et les laboratoires de ce centre, réside l’espoir d’une renaissance africaine, d’une redécouverte de ses racines ancestrales et d’une affirmation de sa place dans le monde. Car au-delà des incantations et des potions, c’est la quête de dignité et de souveraineté qui guide les pas de cette nouvelle ère de magie africaine semble-t-il…

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