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La CEDEAO retourne à Bamako

Sous sanctions depuis deux mois et demi, le Mali souffre énormément. Les autorités maliennes cherchent toutefois des compromis avec la CEDEAO. C’est ce qui amène d’ailleurs une fois de plus une délégation de l’organisation ouest africaine au Mali.

Les sanctions à l’encontre du Mali se font sentir lourdement sur l’économie du pays et pénalisent les populations. Et depuis le gouvernement de transition dirigé par Assimi Goïta cherche à obtenir la levée de ces sanctions. C’est dans ce contexte qu’une délégation de la CEDEAO est attendue, ce vendredi 18 mars à Bamako. Conduite par l’ex-Président nigérian Goodluck Jonathan, la délégation de la CEDEAO tentera une nouvelle fois de s’entendre avec les autorités de transition sur un chronogramme électoral en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel au Mali.  

On en sait un peu plus sur l’expulsion de l’Ambassadeur de France au Mali

En revanche, on sait peu de chose du programme des rencontres à venir. Ni la CEDEAO, qui confirme cette visite, ni les autorités maliennes de transition n’ont communiqué l’agenda des rencontres prévues. Le Président du Sénégal et Président en exercice de l’Union Afrcaine, Macky Sall a fait une déclaration dans laquelle il fait savoir qu’il s’est entretenu avec le président malien de transition, le colonel Assimi Goïta, ‘’à la veille’’ de la visite du médiateur.

Je soutiens la reprise du dialogue pour une solution négociée de la crise au Mali

, indique-t-il.  

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 Néanmoins, l’Union africaine a déjà exprimé sa position : une prolongation de la transition de seize mois au maximum. La CEDEAO souhaite un allongement plus court, douze mois. C’est la durée jugée ‘’acceptable’’ par le Ghanéen Nana Akufo-Addo, président en exercice de la CEDEAO.  

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