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La veille du Nouvel an meurtrière au Burkina Faso

Dans la nuit du vendredi 30 et samedi 31 décembre, vingt-huit corps ont été découverts à Nouna, dans le nord-ouest du Burkina Faso. L’annonce est faite lundi 02 janvier soir par le porte-parole du gouvernement dans un communiqué.

Pendant que tous les pays du monde attendaient patiemment la cloche de minuit pour formuler des vœux à autrui pour le Nouvel an 2023, le Burkina Faso  pleurait une fois de plus des morts. A l’aurée de cette nouvelle année, un massacre a été perpétré à Nouna dans le Nord-Ouest du pays. Un communiqué du gouvernement lu le lundi 02 janvier par le porte-parole, Jean Emmanuel Ouédraogo, indique qu’une organisation de la société civile dénommée le Collectif contre l’Impunité et la stigmatisation des communautés (CISC), a dénoncé des ‘’exactions’’ commises par les supplétifs de l’armée appelés Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP).

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Selon les informations données par le porte-parole du gouvernement, le massacre fait état de 28 personnes tuées. Un communiqué du procureur près le tribunal de grande instance de Nouna, Armel Sama, précise aussi que la plupart des victimes, toutes de sexe masculin, ont été tuées par balles. Le porte-parole souligne également que ce drame s’est produit à un moment où le Burkina Faso a engagé une opération de mobilisation de l’ensemble du peuple pour une unité d’actions dans la lutte contre le terrorisme.

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En attendant de situer les responsabilités, une enquête a été immédiatement ouverte précise de même le communiqué. Et Jean Emmanuel Ouédraogo, appelle l’ensemble de la population burkinabè au calme et en affirmant que toutes les dispositions sont prises pour faire toute la lumière sur ces violences que le gouvernement ne saurait accepter.

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