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Burkina Faso : 6 civils tués dans une attaque près de la frontière du Ghana et du Togo

Le Burkina Faso a encore subi un assaut meurtrier de groupe armé. Et c’est dans le cantre-Est du pays que les jihadistes ont tué dimanche 04 décembre en fin d’après-midi six civils dont quatre enseignants.

Décidement, les jihadistes veulent en découdre coûte que coûte contre la junte au pouvoir au Burkina Faso. Il ne manque pas un seul jour où on n’attend pas des incursions des terroristes dans une ville ou une région du pays des hommes intègres. D’après des informations recueillies auprès de l’AFP, un groupe d’hommes armés a fait dimanche 04 décembre en fin d’après-midi une irruption dans un quartier de Bittou.

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Cette ville située dans la région du Centre-Est et se trouve sur l’axe routier entre Ouagadougou et Lomé. Bittou est une importante ville du Burkina Faso proche des frontières du Ghana et du Togo où l’activité commerciale est très importante. C’est dans cette ville que le corps enseignant a été touché. Les assaillants ont ouvert le feu sur un regroupement de travailleurs. Le bilan est lourd et a fait six morts.

Parmi les six civils tués figurent quatre enseignants dont le proviseur du lycée départemental de Bittou.

Les forces de défense et de sécurité ainsi que des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), des supplétifs civils de l’armée, se sont aussitôt mis aux trousses de ces terroristes qui se sont repliés vers la forêt de Nouhao

, fait savoir une source à l’AFP.

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Par ailleurs, le coordinateur régional de la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-Synter), Ouédraogo Al Hassan, a indiqué que cet assassinat qui est le deuxième que subit le personnel de l’éducation dans la région après celui de Maytagou en avril 2019, est lâche et barbare.

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