Samuel Eto’o évite la prison de justesse
Samuel Eto’o Fils qui avait maille à partir avec la justice espagnole a plaidé coupable pour fraude fiscale entre 2006 et 2009 lorsqu’il jouait encore au FC Barcelone. Pour ne pas aller en prison, il a signé un accord avec les procureurs.
L’actuel Président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), Samuel Eto’o n’ira pas en prison. L’ancien international camerounais qui a évolué au FC Barcelone de 2004 à 2009 a été accusé par les procureurs espagnols de ne pas avoir déclaré les revenus de la cession des droits à l’image entre 2006 et 2009. Selon eux, Eto’o a cédé ses droits à l’image à une société basée en Hongrie qui a déclaré ses revenus dans ce pays, où le taux d’imposition est l’un des plus bas d’Europe. Une deuxième société espagnole les a déclarés en Espagne au taux de l’impôt sur les sociétés, inférieur à l’impôt sur le revenu qui aurait dû être payé.
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Finalement, l’ex-capitaine des Lions Indomptables a plaidé coupable et pour éviter d’aller en prison pour fraude fiscale qu’il a commise alors qu’il jouait pour Barcelone, il a conclu un accord avec les procureurs espagnols. Samuel Eto’o Fils a donc écopé d’une amende et d’une peine de 22 mois avec sursis, mais ne purgera aucune peine, comme il est de coutume en Espagne pour des peines de prison inférieures à deux ans pour des crimes non violents.
En outre, suite à l’accord avec le gouvernement, le Président de la FECAFOOT devra payer une amende de 1,8 million d’euros (1,9 million de dollars). Le quadruple footballeur africain record de l’année et José Maria Mesalles, son ancien représentant, qui a pour sa part été condamné à 12 mois et à une amende doivent rembourser au fisc espagnol la somme fraudée, soit environ 3,9 millions d’euros. Samuel Eto’o était le véritable détenteur des droits à l’image, a soutenu le parquet, qui a ajouté que la cession était frauduleuse et uniquement destinée à payer moins d’impôts.
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En revanche, le Président de la FECAFOOT fait partie des nombreuses stars du football à avoir eu des problèmes avec les autorités fiscales espagnoles comme Cristiano Ronaldo, Lionel Messi et Neymar, et même des managers comme José Mourinho.
