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Elle est ridiculisée à cause de sa barbe. Rosina raconte son expérience.

Rosina Al-Shaater, une jeune atteinte du syndrome des ovaires polykystiques raconte sa lutte quotidienne pour se faire accepter dans la société.

Le monde est rempli de surprises en tout genre. L’espèce humaine présente de plus en plus de particularités qui ne semblent pas être appréciées par tous. Or l’une des valeurs fondamentales que prône le monde, c’est l’acceptation de tous sans jugement ni discrimination.

Rosina Al-Shaater, une jeune fille originaire de Bristol au Royaume Uni raconte sa mésaventure quotidienne depuis qu’elle a décidé de laisser pousser ses poils sur le visage.

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Tout a commencé en 2016 lorsqu’elle a décidé de stopper l’épilation. En effet, Rosina est atteinte du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Cette maladie est une forme d’anomalie chez la femme. Elle fait évoluer à une allure vertigineuse les poils du visage et des parties intimes. Bien que rare, ce phénomène existe chez plusieurs femmes qui ont du mal à se faire accepter dans la société.

Pour avoir la chance de se fondre dans la masse, Rosina se rasait régulièrement la face pour ne laisser apparaitre aucune barbe. Elle voulait coûte que coûte se plier aux normes sociales jusqu’à ce qu’elle grandisse et réalise que son bien-être passe avant tout.

Rosina Al-Shaater, une jeune atteinte du syndrome des ovaires polykystiques raconte sa lutte quotidienne pour s'intégrer dans la société.
Rosina Al-Shaater, une jeune atteinte du syndrome des ovaires polykystiques raconte sa lutte quotidienne pour s’intégrer dans la société.

Ainsi, en 2016, elle a décidé de mettre fin à ses années d’épilation à la cire. Elle embrasse pleinement sa moustache ainsi que sa barbe dans le premier but de voir comment les gens réagiraient en la voyant. Mais cette décision n’est pas sans conséquence. Rosina reçoit de nombreuses critiques qui se transforment souvent en moqueries et injures. Pour une femme, la barbe est mal vue dans plusieurs sociétés et malgré les mécanismes de sensibilisation, nombreux sont ceux qui refusent de l’accepter.

Plusieurs femmes dans le monde vivent avec ce complexe et refusent de s’ouvrir par crainte d’être sujettes à moquerie. Mais Rosina ne s’en fiche pas mal. Elle s’assume et estime que sa barbe met en valeur sa féminité.

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Je ne veux pas m’épiler le visage simplement parce que les gens le veulent. Je suis arrivée à un stade où je m’aime et je m’accepte complètement telle que je suis et pour moi c’est le plus important.

a déclaré la jeune dame.

Rosina Al-Shaater, une jeune atteinte du syndrome des ovaires polykystiques raconte sa lutte quotidienne pour s'intégrer dans la société.
Rosina Al-Shaater, une jeune atteinte du syndrome des ovaires polykystiques raconte sa lutte quotidienne pour s’intégrer dans la société.

 

Je défie la masculinité des poils au visage dans l’espoir d’inspirer d’autres femmes aux prises avec des difficultés similaires et d’aider à promouvoir une vie plus accueillante (et) tolérante pour créer une société qui embrasse les différences.

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