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Le Mali coupe définitivement les ponts avec la force Barkhane.

Suite à l’ultimatum lancé par les forces vives de Gao ainsi que la population locale à la force barkhane, l’armée française a procédé à son départ définitif du Mali vers le Niger.

Un pas de plus pour le Mali dans sa décision de se libérer totalement des chaines du colonisateur. Après 9 années d’opération militaire, les derniers soldats français de l’opération Barkhane ont officiellement quitté le Mali.

En effet, depuis dimanche dernier, des manifestations se sont déclenchées du côté de Gao. Les manifestants protestaient contre la présence des forces armées françaises sur le territoire malien et demandaient leur départ.

Barkhane est une force terroriste, elle doit dégager. Aucune puissance étrangère ne fera du Mali son butin. Barkhane dégagez, etc.

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Telles étaient les phrases écrites sur les différentes pancartes des manifestants qui avaient donné un délai maximum de 72h à l’armée française présente au Mali pour dégager. Ils dénonçaient l’attitude de la force Barkhane qui apparaissait comme « le véritable parrain des terroristes au Mali » avant de sommer la Minusma de ne pas servir de refuge aux éléments de Barkhane au Mali.

Suite à cette vague de protestations, la force Barkhane a quitté tôt ce lundi 15 Août 2022, la ville de Gao en direction du Niger.

Ce jour à 13h, le dernier détachement de la force Barkhane présente sur le sol malien a franchi la frontière entre le Mali et le Niger. Il provenait de la plateforme opérationnelle désert de Gao, transférée aux forces armées maliennes depuis ce matin.

A indiqué un communiqué du chef d’état-major des armées française reçue par Radarpress.

Provenant de la même source, le communiqué a ajouté

Conformément à la décision du président de la République Française du 17 février 2022, la force Barkhane au Mali s’est réarticulée hors du pays, en moins de six mois et après 9 années de présence. Ce défi militaire logistique majeur a été relevé, en bon ordre et en sécurité, ainsi qu’en totale transparence et en coordination avec l’ensemble des partenaires.

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Par ailleurs, l’état-major a souligné que la profonde transformation de l’opération Barkhane ne se réduit pas à la fin de sa présence sur le territoire malien. Dans une logique de coconstruction, les armées françaises continuent le combat contre le terrorisme au sahel en coordination avec des partenaires africains et internationaux.

Ce départ de la force française a pour effet de rendre encore plus difficiles les relations entre le Mali et la France qui depuis le début de l’année se sont considérablement détériorées en raison de l’expulsion de Joel Meyer, l’ambassadeur français à Bamako, suite à des propos virulents du chef de la diplomatie française à l’égard des autorités maliennes.

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