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Le Burkina, le Mali et la Guinée appellent à la levée des sanctions de la Cedeao et de l’UA

Les ministères des Affaires étrangères du Mali, de la Guinée et du Burkina Faso ont tenu une rencontre le jeudi 9 février à Ouagadougou. La rencontre s’est soldée par une déclaration par laquelle les trois pays en transition décident de mutualiser leurs efforts et demander à la CEDEAO et l’Union Africaine de revoir leur copie suite aux sanctions.

Le Mali, la Guinée et le Burkina Faso, sont les trois pays de l’Afrique de l’Ouest qui ont connu des coups d’État. Ils ont chacun à la tête du pays, un Président de transition. 

Les organisations fortes de la sous-région et de l’Afrique ont condamné les différentes insurrections militaires dans ces trois pays susmentionnés. Ils ont aussi de très fortes sanctions économiques, commerciales et politiques contre eux.

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Au cours d’une rencontre entre les trois pays voisins tous dirigés par une junte militaire le jeudi 10 février à Ouagadougou, leurs différents Ministres des Affaires étrangères ont abordé comme sujet d’échanges la réussite des processus de transition pour un retour à l’ordre constitutionnel, la promotion de la bonne gouvernance, et la mutualisation des moyens pour relever les défis sécuritaires, économiques et humanitaires .

En outre, l’essentiel de cette rencontre est la levée des sanctions de la CEDEAO et de l’Union africaine. Ils demandent aux deux organisations un appui technique, financier, concret et conséquent pour soutenir les efforts de sécurisation, et accompagner le processus de retour à un ordre constitutionnel.

Nous ne nous réinventons pas la roue, nous ne sommes pas contre l’Union africaine, nous ne sommes pas contre la CEDEAO

déclare Morissanda Kouayté, ministre guinéen des Affaires étrangères. Avant d’ajouter :

Nous voulons plutôt, à travers nos trois pays, donner l’exemple qu’on peut faire mieux, qu’on peut faire plus pour les populations africaines pour lesquelles nous sommes à la tête des États

Tout de même, les ministères des Affaires étrangères des trois pays entendent faire de l’axe Conakry-Bamako-Ouagadougou le moteur du développement de leurs pays. C’est à partir de Conakry que les deux autres pays souhaitent s’approvisionner en hydrocarbures, énergie électrique et autres produits de grande consommation.

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