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Est-ce que je peux aller en prison si je frappe mon enfant ? Ce que dit la loi

Il est effectivement possible de faire la prison pour avoir fr@ppé son propre enfant, mais voici les conditions...

Taper, pincer, mettre des taloches, frapper avec une ceinture ou tout autre objet, tout enfant africain en général et ivoirien en particulier, en a fait l’expérience.

Quand un enfant a un écart de conduite, il est très vite mis sur le droit chemin par ses parents en Afrique. Mais peu de parents privilégient le chemin du dialogue car celui de la violence parle mieux, ils le préfèrent…

Image d'illustration parent qui frappe son enfant
Image d’illustration parent qui frappe son enfant

Sont légions les enfants battus en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire. Et comme il faut s’y attendre, le canal de la v!0lence a des répercussions souvent bien terribles sur les enfants.

Mais, une question récurrente taraude bien des fois l’esprit des parents.

« Est-ce que je peux aller en prison pour avoir battu mon propre enfant ? ».

À cette question, la rédaction Radarpress.net, répond par l’affirmative et s’appuie sur la loi ivoirienne relative à l’article 421du code pénal de la République de Côte d’Ivoire sur la v!0lence faite aux enfants. En voici la substance…

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En effet, il faut retenir qu’il est possible de faire la prison pour avoir sévèrement frappé son enfant si les conditions suivantes sont réunies :

Condition 1

Après l’avoir frappé, si l’enfant est rendu invalide pendant plus de 10 jours, le parent risque un emprisonnement de 3 à 10 ans et une amende de 50.000 à 500.000 francs CFA.

Condition 2

Après l’avoir frappé, si l’enfant a été infirme à vie, le parent risque un emprisonnement de 5 à 20 ans et une amende de 100.000 à 1.000.000 de francs CFA.

Condition 3

Après l’avoir frappé, si l’enfant meurt, le parent risque un emprisonnement à vie.

Il y a également lieu de préciser que les parents sont généralement encouragés à privilégier les punitions ou les remontrances verbales au détriment de la v!0lence physique quand il s’agit de corriger un écart de conduite de leur enfant.

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