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Suite au démenti de la patronne du restaurant Village Ibiza, Fatou Keita raconte sa version des faits.

Fatou Keita, une plaignante dans l'affaire du restaurant raciste revient à la charge et donne sa version des faits après le démenti apporté par la propriétaire du restaurant.

Cette histoire n’a pas fini sa polémique. Suite au démenti de Jacqueline, la responsable du restaurant Village Ibiza, accusé de racisme, Fatou Keita, l’une des plaignantes revient à la charge et donne sa version des faits.

Lorsque nous sommes arrivées, le vigile a trouvé que la tenue de ma sœur n’était pas assez conforme à l’établissement, chose qui nous a étonné, car on trouvait qu’elle était habillé similairement à nous. Il renchérit après en nous autorisant à rentrer vu que c’est notre première fois.  Mais il nous a mis en garde pour les prochaines fois. C’est ainsi que nous rentrons pour nous installer dans le restaurant.

a déclaré Fatou dans une interview accordée par l’équipe de Life TV.

Alors que nous passions notre commande avec un serveur, nous entendions des bruits d’une personne qui criait. Étonnée, je me disais, mais qui a pu bien énerver la patronne pour la pousser à crier comme ça sachant qu’il y a des clients et tout.

Je prête plus attention et là, je constate que c’était nous la raison de ses cris parce que je l’entends dire dans ses mots faites-les sortir, quelles sont ces manières de s’habiller pour venir dans mon restaurant. Fais-les sortir vite sinon je ferme le restaurant.

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Donc, elle s’est même approchée de nous et nous a demandé de quitter les lieux parce que le restaurant est fermé.  Sans discuter, on ramasse nos affaires et on se dirige vers la sortie. Pendant que nous sortons, elle demande à ses serveurs de nous escorter pour éviter qu’on emporte quelque chose.

Sur le coup on s’est un peu senti frustré donc moi, je réplique en lui disant « madame, nous sommes rentrés dans le restaurant sans nous faire escorter par qui que ce soit, nous sommes en train de partir, permettez nous de pouvoir sortir librement sans être escorté par qui que ce soit du moment où on n’a pas été réticent, on n’a pas refusé de partir pour qu’on puisse être escorté. Donc s’il vous plait, ne nous faites pas escorter par qui que ce soit.

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Là, elle nous répond dans ses mots, « je n’en ai rein à foutre, sortez de mon restaurant, j’ai dit sur ma page que ce genre de vêtement n’était pas accepté dans mon restaurant ».  Et je lui dis vu qu’elle nous a déjà demandé de partir, ce n’est plus la peine de juger notre vêtement. Et là, elle répond encore, sortez je n’en ai rien à foutre de toutes les manières, j’ai dit que je ne voulais pas de noirs ici. Cette phrase nous a choqués. Là, on s’est dit ‘c’est parce qu’on est noir que vous êtes en tain de nous expulser de votre établissement.

Cette version de Fatou vient relancer le débat sur la véracité des propos de la patronne du restaurant. Même si certains défendent la propriétaire, la plupart des internautes estiment que ce restaurant devrait fermer.

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