Pour son retour à Dortmund, Haller prévient : ‘’Il y a beaucoup de choses à prendre…’’

L’international ivoirien, Sébastien Haller est actuellement soigné d’un cancer des testicules. Il y a quelques semaines, le directeur général du Borussia Dortmund, Hans-Joachim Watzke, annonçait le retour de l’attaquant sur les pelouses. Ce qui était une très bonne nouvelle pour tous les supporters du club et aussi pour les nombreux ivoiriens.

Sébastien et moi, nous nous sommes rencontrés mardi 04 octobre dernier et il m’a dit que sa chimiothérapie était sur le point de se terminer. Nous avons bon espoir qu’il puisse rejouer durant la seconde moitié de la saison. Mais c’est lui qui décidera de cela. Nous ne voulons pas et ne devons pas le mettre sous pression. La maladie était massive. Il a tout le temps du monde

, disait-il.

Lire aussi: Enfin une bonne nouvelle pour Sébastien Haller: son retour se précise.

Enfin une bonne nouvelle pour Sébastien Haller: son retour se précise.

Alors que l’optimisme est au rendez-vous dans l’attente d’un retour du joueur de 28 ans auprès de ses coéquipiers, l’attaquant de son côté, préfère encore se montrer prudent. Parce qu’il y a encore des contraintes et les gens ne doivent pas jubiler très vite. Il l’a ainsi signifié:

Je passe cinq jours d’affilée à l’hôpital, où je suis branché 24h/24 et 7j/7, je ne peux pas sortir du lit pendant que le traitement est injecté dans mon corps. Ensuite, j’ai droit à deux semaines de repos. C’est une phase, et je dois le faire quatre fois. Quatre phases de chimiothérapie d’une durée d’environ trois semaines chacune

, précise-t-il.

Lire aussi: Le président Alassane Ouattara apporte son soutien à l’international Sébastien Haller.

Le président Alassane Ouattara apporte son soutien à l’international Sébastien Haller.

Avant de poursuivre :

Après cela, selon l’évolution de mon cancer et sa propagation, je pourrais être obligé de subir une intervention chirurgicale. Beaucoup de gens me demandent quand je serai de retour, mais il y a beaucoup de choses à prendre en compte donc c’est difficile de leur donner une réponse claire.

Cependant, l’ancien buteur de l’Ajax d’Amsterdam au Pays-Bas, garde la forme, parce qu’il parvient à effectuer un entraînement individuel.

J’ai la chance de me sentir bien. Je suis physiquement capable de travailler, je me sens bien d’un point de vue mental et physique, ce qui est bien sûr utile pour lutter contre cette maladie. J’ai une échelle de temps en tête. Si j’ai la chance de ne pas avoir besoin de chirurgie, les choses peuvent aller très vite. Trois semaines après la phase finale, des contrôles sont effectués pour voir à quel stade se trouve la métastase et si vous avez besoin d’une intervention chirurgicale ou non. Si je n’ai pas besoin d’une opération, avec la façon dont je m’entraîne, j’aime à penser que je serai en bon état à la fin de ces trois semaines.

, conclut-il.