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Affaire pédophilie dans le football au Gabon : Le président de la FEGAFOOT sous les verrous

L’étau se resserre au fur et à mesure des responsables dans l’affaire d’agressions sexuelles dans le football gabonais. Le premier responsable de la faîtière est depuis hier jeudi 21 avril en garde en vue.

L’affaire de pédophilie dans le football gobanais a pris de sérieuses proportions. Au plus haut sommet de l’Etat, les autorités ne veulent pas se salir les mains. Dans une publication dans Radarpress, quelques accusés dans la pédocriminalité il y a trois décennies dans le football gabonais sont derrière les barreaux. D’autres cités par le journaliste français d’investigation, Romain Molina, qui suit l’affaire de près, sont en caval ou intouchables comme l’homme politique et dirigeant de club, Hervé Patrick Opiangah.  

Scandale au sein du football Gabonais

De fait, la justice du Gabon vient de sévir dans l’instance dirigeante du football gabonais. Il s’agit du patron de la Fédération Gabonaise de Football (FEGAFOOT), Pierre-Alain Mounguengui, qui a été arrêté et placé hier jeudi 21 avril en garde à vue. Le motif de son arrestation est la non dénonciation dans l’enquête d’agressions sexuelles présumées de centaines d’enfants. L’information est même donnée par un haut responsable qui a requis l’anonymat.

Pierre-Alain Mounguengui est accusé d’avoir couvert les agressions présumées commises par Patrick Assoumou Eyi, ancien entraîneur gabonais de football de l’équipe nationale des moins de 17 ans

, déclare le journaliste d’investigation Romain Molina. En effet, le fameux Patrick Assoumou Eyi, connu sous le sobriquet de « Capello », cité par le journaliste, est très connu dans le milieu du football gabonais. Il était l’entraîneur de la sélection nationale des moins de 17 ans jusqu’en 2017 et était, depuis, directeur technique de la ligue de football de l’Estuaire, la province de la capitale Libreville. 

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Cependant, à l’éclaboussement de l’affaire, Ali Bongo Ondimba, le Président gabonais, avait de son côté évoqué une affaire « très grave et inacceptable » et avait donné pour instruction « de saisir le ministre de la Justice pour l’ouverture d’une enquête judiciaire dans la communauté du football national pour des abus sexuels ayant été commis contre des enfants, garçons et filles », mais aussi « d’élargir l’enquête à toutes les fédérations sportives nationales » pour « éradiquer les potentiels prédateurs sexuels ». Avec l’arrestation du président de la fédération gabonaise de football, c’est sûr que d’autres noms seront cités pour élucider cette sale affaire d’agressions sexuelles dans le football au Gabon.  

 

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