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Cinq employés dont un franco-ivoirien de MSF enlevés au Cameroun

Est-ce un enlèvement signé Boko Haram ou tout juste un enlèvement pour rançon ? C’est la question que se pose beaucoup de camerounais depuis le kidnapping de cinq agents humanitaires de Médecins Sans Frontières (MSF). Ces cinq travailleurs humanitaires dont un Tchadien, un Sénégalais et un Franco-Ivoirien ainsi que les deux gardes camerounais, ont été enlevés dans la nuit du 24 au 25 février à Fotokol dans l’Extrême-Nord du Cameroun.

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En effet, les cinq médecins de MSF ont été surpris dans leur sommeil lorsque les assaillants sont rentrés dans leur maison. Après avoir mis la maison dans tous les sens et fait main basse sur le coffre-fort, les assaillants prennent en otage les humanitaires.

Ni l’identité, ni les motifs des auteurs ne sont connus à ce jour

, indique Médecins sans frontières.

Par ailleurs, des langues pensent plutôt à Boko Haram ou à l’organisation État islamique en Afrique de l’Ouest, deux groupes jihadistes qui opèrent dans le pourtour du lac Tchad. Affaiblis par des guerres intestines et la pression des armées des quatre États qui se partagent les rives du lac Tchad, les jihadistes semblaient avoir perdu en capacités opérationnelles. Mais ces dernières semaines, ils ont recommencé à  faire parler d’eux par des attaques contre des positions militaires et sur des civils.

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