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Pierre Ménès condamné à deux mois de prison avec sursis pour agression sexuelle

Pierre Ménès, ex-star de Canal +, a été reconnu coupable d’agression sexuelle et condamné à deux mois de prison avec sursis, sans amende ce mercredi 19 avril par le tribunal de Paris. Il a été relaxé dans deux affaires sur trois.

L’information vient de tomber. Le journaliste sportif, Pierre Ménès a été condamné à deux mois de prison avec sursis ce mercredi 19 avril par le tribunal correctionnel de Paris dans deux affaires sur les trois d’agressions sexuelles. Il était jugé pour trois agressions sexuelles, deux dans un magasin Nike en 2018 et une dernière au Parc des Princes en 2021. 

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Lors du procès le 8 mars dernier, huit mois de prison avec sursis avaient été requis par la procureure, ainsi qu’une amende de 6000 euros contre l’ancien chroniqueur de Canal +. Il n’est finalement pas condamné à une amende pour des « comportements qui sont sur le plan pénal répréhensibles » et qui « correspondent à une sorte d’abus de notoriété, de pouvoir ».

Accusé par trois femmes, Pierre Ménès est relaxé dans deux des trois affaires. Il avait nié toutes les accusations en bloc, regrettant cette époque actuelle post #MeToo dans laquelle, selon lui, on ne peut plus mettre ‘’une petite tape sur l’épaule d’une femme’’ et où toute bise devient suspecte.

Aujourd’hui, tout geste envers une femme est inapproprié, je vous parle avec mon expérience, de ce que je vis depuis deux ans

, avait insisté le journaliste sportif, âgé de 59 ans. 

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A la sortie du procès, l’avocat de Pierre Ménès, Me Arash Derambarsh, a réagi au micro de nos confrères du Parisien.

Cette condamnation est d’abord un désaveu pour le parquet de Paris. Elle ne porte que sur le fait que Pierre Ménès ait touché les mains d’une vendeuse, sur le fondement d’une vidéo qui a été détruite et que le tribunal n’a même pas pu visionner. La 24ème chambre correctionnelle a donc consacré le fait que l’on puisse commettre une infraction pénale lorsque l’on touche les mains d’une vendeuse. Nous condamnons une fois encore le tribunal médiatique qui a détruit la vie d’un homme sans la moindre preuve et sur le fondement de malveillances

, dit-il.

 

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