Kouakou Amoin Marie-Josée, étudiante à l’université de Bouaké assassinée par un conductueur de Taxi moto
Elle n’avait rien prévu de tout ce qu’elle a vécu. Kouakou Amoin Marie-Josée a laissé une ville entière sous le choc.
Portée disparue depuis le mercredi 17 novembre 2021 , la jeune étudiante a été retrouvée, le corps sans vie, assassinée par celui qui était censé la déposer chez elle.
Ses connaissances et amis encore sur le choc ont du mal à réaliser les faits. Des espoirs de la retrouver faisaient encore surface.
Marie-Josée était étudiante en communication à l’université Alassane Ouattara de Bouaké.
Passionnée depuis quelques années par la fabrication de colliers en perles, la jeune fille en a fait une activité qui lui permet de prendre soin d’elle et de sa famille.
Sa routine est de prendre un taxi-moto les soirs afin de regagner son domicile.
Marie-Josée ne savait sûrement pas que le 17 novembre allait être sa pire journée.
Retour sur les faits
Ce jour, aux environs de 19h30 après avoir durement travaillé, elle se fait accompagner par son patron afin d’emprunter un taxi moto et rentrer chez elle.
Après avoir été récupéré par le chauffeur de l’engin à deux roues, plus personne n’a eu des nouvelles de la jeune fille.
Parents et amis ont aussitôt alerté la gendarmerie.
C’est ainsi que le 18 novembre , des investigations ont été menées et ont conduit sur la piste du fameux transporteur aux intentions obscures. Un fait qui a encore attiré l’attention des investigateurs a été les nombreuses blessures et morsures récentes sur le corps du suspect. Un fait qui montre combien de fois la victime a lutté pendant ses dernières minutes. Le chauffeur du taxi moto a été conduit à la gendarmerie où il a subi un interrogatoire.
Ce dernier a reconnu avoir transporté la jeune fille mais qu’elle avait emprunté un autre véhicule.
« j’étais presque proche de son domicile quand 3 clients m’ont arrêté. Marie Josée a donc accepté de descendre et j’ai pris les 3 clients. Mais lorsque je démarrais la moto, j’ai aperçu Marie-Josée monter dans une BMW ».
Ce témoignage d’une grande légèreté a suffit à libérer le chauffeur de taxi moto malgré les nombreuses blessures et morsures sur le corps. Un fait qui met en exergue le manque de professionnalisme ou la qualification des agents qui ont mené l’investigation.
Ce sont les parents de la jeune fille qui ont insisté afin que le suspect soit à nouveau repêché car ne croyant pas à la version soumise par le chauffeur. Chose faite par la gendarmerie.
Le jeudi 25 novembre sera la journée la plus sombre pour la famille et les amis de Kouakou Amoin Marie-Josée. Le corps de la jeune étudiante a été retrouvé sans vie dans le quartier de Broukro.
Le conducteur du taxi est monté aux aveux en affirmant qu’il l’a agressé et abandonné dans le broussaille.
Cet évènement met de nouveau à nu les agressions récurrentes en transport où surtout client sont invités à beaucoup de prudence.
Le rêve d’une jeune fille s’est évaporé par la faute d’un autre homme sadique qui cherchait sûrement à assouvir ses besoins personnels.
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