Afrique du Sud : 21 adolescents meurent après une soirée dans un night-club.
Les dépouilles d’une vingtaine d’adolescents, 13 garçons et 8 filles, ont été découvertes à East London. Des enquêtes sont en cours afin de déterminer les réelles causes. En attendant des possibilités d’intoxication ou fuite de gaz sont envisageables.
Dans la matinée du dimanche 26 juin 2022, une écœurante découverte a été faite dans un bar en Afrique du Sud. Les cadavres de 17 jeunes, morts sans blessures apparentes, ont été découverts dans une boite de nuit informelle d’un township d’East London. Quatre autres jeunes qui se trouvaient dans cet établissement sont ensuite décédés à l’hôpital.
Une foule de personnes, incluant des parents dont les enfants sont portés disparus, s’est rassemblée devant le bar situé dans un quartier résidentiel. Pendant ce temps, des véhicules mortuaires emmenaient les victimes, rapporte un journaliste de l’AFP.
De hauts responsables du gouvernement se sont rapidement rendus sur les lieux. Parmi eux figurait Bheki Cele, le ministre de la police nationale, qui a fondu en larmes en sortant de la morgue où les corps ont été déposés.
C’est une scène terrible à regarder. Ils sont assez jeunes. Quand on vous dit qu’ils ont 13 ans, 14 ans et que vous y allez (à la morgue) et que vous les voyez. Ça casse.
a-t-il déclaré aux journalistes.
Les victimes sont treize garçons et huit filles. La possibilité d’une bousculade ou d’un mouvement de foule a été écartée, car aucune victime ne présenterait de blessure ouverte visible. Selon le journal local DispatchLive, les corps sont éparpillés, en travers des tables, sur des chaises et au sol, sans aucun signe apparent de blessure. Plusieurs hypothèses se font au sein des différents postes sur les réseaux sociaux. Certaines évoquent la possibilité d’une intoxication au gaz ou d’un empoisonnement collectif.
« C’est incroyable, c’est incompréhensible. »
Sur les lieux, on pouvait voir des bouteilles d’alcool vides, des perruques, et même un ruban violet pastel où est écrit « Joyeux anniversaire ».
Interrogé sur les éventuelles causes de cette tragédie, Enyobeni Unathi Binqose, un responsable du gouvernement chargé de la sécurité qui est arrivé sur les lieux à l’aube, a estimé que les victimes étaient vraisemblablement des élèves célébrant la fin des examens et de l’année scolaire.
Les télévisions locales diffusaient en boucle des images de la foule des familles et des badauds rassemblés aux alentours de ce bar d’East London, une ville d’un million d’habitants située sur l’océan Indien, à quelque 700 km au sud de Johannesburg. Le président Cyril Ramaphosa, qui se trouve actuellement en Allemagne pour assister au sommet du G7, a présenté ses condoléances aux familles endeuillées.
Il s’est dit préoccupé par « les circonstances dans lesquelles ces jeunes se sont réunis dans un lieu qui, à première vue, n’aurait pas dû être accessible à des mineurs ».
« C’est incroyable, c’est incompréhensible, perdre ainsi vingt jeunes gens. »
a lâché le chef du gouvernement de la province du Cap oriental, Oscar Mabuyane, venu dans la matinée sur les lieux de la tragédie, un simple bâtiment entouré de maisons individuelles.
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Des enquêtes sont en cours en vue de déterminer les réelles causes.
Nous continuons d’enquêter sur les circonstances de ces décès.
a seulement affirmé à l’AFP un porte-parole de la police provinciale, le général Thembinkosi Kinana, sans se risquer à exprimer une hypothèse sur les causes de ces décès
