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Boko Haram tue au moins dix civils tués au Niger

Trois villages nigériens ont été attaqués par le groupe jihadiste Boko Haram faisant au moins 10 personnes exclusivement des hommes.

Le groupe terroriste islamique Boko Haram continue de semer la désolation dans les populations du Nigeria et des pays voisins comme le Tchad, le Cameroun et le Niger. D’ailleurs, ce dernier pays a subi les assauts sanglants de ce groupe jihadiste nigérian. Dans la nuit du lundi à mardi, une série d’attaques meurtrières a fait au moins 10 morts dans la commune de Gueskérou (sud-est) proche du Nigeria. 

D’abord, le groupe islamique dirigé aujourd’hui par Bakoura Buduma a sévi dans le village de Fiego où 6 personnes ont perdu la vie. Ensuite, Boko Haram met le cap sur Ngarwa-Lawandi qui voit deux civils tués. Puis, deux autres habitants du village de Ngarwa-Koura tombe dans le filet meurtrier du groupe jihadiste.  

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Toutefois, un élu de la commune, située près de la ville de Diffa, raconte que les assaillants du groupe Boko Haram sont arrivés venus à pied et tués ses 10 personnes qui sont tous des hommes par des armes à feu.  

Cependant, un autre village Lada, situé dans la commune de Diffa s’est vu aussi attaquer par le groupe terroriste. Et le bilan pourrait toutefois s’alourdi.

Ils ont commencé à faire leur carnage à Lada, un village de la commune de Diffa à partir de 20h00 locales. Après Lada, ils sont arrivés à Fiego à minuit, de Fiego ils ont continué à Ngarwa Lawandi à 1h00 locale et à 2h10 locales ils sont arrivés à Ngarwa Koura

, raconte l’élu. 

Néanmoins, une ONG qui opère dans la région Alternative espace citoyen (AEC), explique par la voix de l’un de ses responsables Maman Kaka Touda que 20 personnes ont été assassinées.

Ces attaques surviennent après un long moment d’accalmie, il y a un retour de l’insécurité dans la zone

, dit-il. Mais, ce mercredi 09 mars après-midi, le gouvernement n’avait pas confirmé ces attaques attribuées à Boko Haram. Pour faire face aux assauts de ce groupe, le Président nigérien Mohamed Bazoum avait également annoncé le recrutement de 500 soldats et la formation de 500 autres pour être déployés dans les villages de la région. 

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