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Bastonnade d’une enseignante à Abobo : Fin de cavale pour le parent d’élève

Une enseignante avait été tabassée par un parent d’élève dans une école en mars dernier dans la commune d’Abobo. En fuite depuis, il vient d’être arrêté par les services du Procureur de la République.

L’affaire a fait grand bruit dans les médias et sur les réseaux sociaux. Une enseignante à l’EPP Gendarmerie 4 (IEPP Abobo Avocatier), Madame N’Takpé épouse Zakpa, enceinte, avait été bastonnée en milieu de mois de mars dernier par un parent d’élève pour une histoire de craie. Ce dernier qui se disait être ‘’le chef de protocole d’un Ministre ivoirien’’, avait pris la tangente après son acte. Il n’avait pas d’ailleurs répondu au deux convocations de la gendarmerie à lui envoyer. Sous le prétexte fallacieux qu’il était en mission avec son Ministre.

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Et depuis, le parent d’élève est recherché activement par les autorités policières et judiciaires pour répondre de ses actes. Le Procureur de la République, Richard Christophe Adou s’est saisi de l’affaire. Après moult investigation, l’indélicat parent d’élève a été cueilli ce vendredi 08 avril dans sa tanière par les fins limiers. A cet effet, le Procureur de la République a fait un communiqué pour informer l’opinion nationale de l’arrestation du parent d’élève répondant au nom d’Hamed Bakayoko.

Le Procureur de la République informe que l’enquête ouverte suite à ces violences, qui ont occasionné chez la victime une incapacité totale de travail pendant quatorze (14) jours, a conduit à l’interpellation, ce vendredi 08 avril 2022, du sieur Hamed Bakayoko, activement recherché par ses services depuis le 21 mars 2022

, indique-t-il.

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En outre, l’homme de loi précise toujours dans le communiqué que le parent d’élève a été déféré ce même jour à la MACA. Ensuite, il sera traduit devant le tribunal correctionnel suivant la procédure de flagrant délit pour répondre des faits de coups et blessures volontaires et mise en danger d’autrui.

Il encourt une peine d’un à cinq années d’emprisonnement et une amende de 50.000 à 500.000 francs CFA

, souligne-t-il. Toutefois, Richard Christophe Adou également tient à indiquer dans son communiqué que les auteurs des actes de violence à l’encontre des agents publics dans l’exercice de leurs fonctions seront interpellés et subiront la rigueur de la loi pénale.

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