Maraboutage, espionnage, la cité CAN vue d’un mauvais oeil par…

Plusieurs fédérations africaines de football refusent de loger dans les cités CAN pour ses raisons...

La fébrilité est à son comble alors que la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, célébration tant attendue du football continental, se profile à l’horizon. Une ombre plane sur cet événement majeur alors que certaines équipes nationales ont décliné l’opportunité de séjourner dans les cités dédiées de la Confédération Africaine de Football.

Cités CAN, 32 Villas de haut standing
Cités CAN, 32 Villas de haut standing

Parmi ces détracteurs, le Maroc, la Guinée, le Burkina Faso et d’autres formations ont justifié leur refus par une raison pour le moins inhabituelle : la peur de cohabiter avec leurs adversaires lors du tournoi. Des fédérations ont exprimé leurs réticences à partager le quotidien avec les équipes rivales, invoquant des craintes de pratiques mystiques telles que le maraboutage ou d’espionnage.

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Face à ces réticences, ces équipes ont opté pour des hôtels luxueux, délaissant ainsi les installations affrétées  par l’État ivoirien spécialement pour l’événement. Ces cités CAN, construites conformément aux normes internationales et aux directives de la CAF, offrent des aménagements de haut standing destinés à accueillir les équipes participantes. Pourtant, ces équipes préfèrent s’établir dans des lieux hors du périmètre de la compétition.

La CAN 2023 en Côte d’Ivoire, prévue du 13 janvier 2023 au 11 février 2024, est ainsi le théâtre de ces controverses singulières. Si d’un côté, les équipes déclinent l’invitation de partager les espaces réservés, de l’autre, cela soulève des questionnements quant à la justesse de ces préoccupations qui relèvent plus de la superstition que de l’esprit sportif.

Au-delà de ces controverses, il est indéniable que l’État ivoirien a réalisé un investissement colossal pour ériger ces installations. Malgré le refus initial de certaines équipes, ces cités CAN restent une ressource précieuse. Elles pourront être réaffectées pour des événements futurs ou pour des besoins nationaux, soulignant ainsi que même si la décision actuelle paraît décevante, l’infrastructure demeure un atout pour le pays hôte.

Un adage ivoirien dit : « Brique là, ça ne pourrit pas »

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