Crash du Boeing 737 en Chine : la thèse d’un acte délibéré évoqué depuis le cockpit
Le crash d'un Boeing de China Eastern contre une montagne serait un acte volontaire. Les données récupérées après l'accident meurtrier indiquent qu'une personne dans le cockpit a délibérément causé la catastrophe.
Un Boeing de la compagnie China Eastern s’était écrasé le 21 mars dernier en Chine après une chute inexpliquée de plusieurs milliers de mètres en quelques minutes. Ce crash avait fait 132 morts dans la province du Guangxi. Un drame qui ne serait pas un accident ? Les données récupérées dans une boîte noire retrouvée après le crash meurtrier d’un Boeing 737-800 en Chine indiquent qu’une personne dans le cockpit a délibérément causé la catastrophe, a affirmé le mardi 17 mai, le journal économique ‘’le Wall Street Journal’’, en citant des personnes au fait d’une évaluation préliminaire.
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Par ailleurs, l’enquête est encore en cours. L’Administration chinoise de l’aviation civile (CAAC), a officiellement pris les choses en charge. Dans un communiqué fin avril, elle a indiqué avoir préparé un rapport préliminaire sans apporter de détails sur ce qui avait pu provoquer l’accident, qui a tué les 132 personnes. La compagnie China Eastern avait auparavant affirmé que le pilote et les deux copilotes ne faisaient l’objet d’aucun soupçon. De façon générale, les autorités chinoises ont imposé un contrôle strict de l’information autour de la catastrophe. Comme prévu par les règles de l’aviation internationale, des représentants du bureau américain chargé de la sécurité des transports (NTSB) fournissent une assistance technique.
Une des deux boîtes noires du Boeing China Eastern Airlines a été retrouvée
Cependant, l’agence américaine contactée par l’AFP a indiqué ne pas vouloir faire de commentaires sur une enquête dirigée par une autre autorité. Boeing, invoquant également les règles selon lesquelles seule l’autorité en charge d’une enquête en cours peut communiquer sur son avancement, a aussi refusé de faire des commentaires. Le crash intentionnel d’un pilote reste un acte extrêmement rare dans l’histoire récente de l’aviation civile, le dernier exemple marquant étant celui d’un vol de la compagnie allemande Germanwings le 24 mars 2015. Le co-pilote Andreas Lubitz, sous anti-dépresseurs, avait profité de l’absence momentanée dans le cockpit du commandant de bord pour précipiter l’appareil contre le flanc d’une montagne des Alpes françaises. Le crash de l’avion, un Airbus A320, avait provoqué la mort des 144 passagers et des six membres d’équipage.