Déclaré mort par erreur, sa vie devient un véritable enfer.
Michel, perd tous ses avantages sanitaires et bancaires pour avoir été déclaré mort. Il demande de l'aide.
Ce que Michel Sayah, quinquagénaire et français, prenait pour une blague, était bien bien réel. Un courrier en bonne et due forme, lui annonçait ceci
Chère Madame, Cher Monsieur, nous venons d’apprendre le décès de Michel S. Dans cette épreuve, l’assurance-maladie souhaite vous témoigner son soutien
Le mort vivant…
Nous sommes en Juin 2022, Michel Sayah venait d’être déclaré mort alors qu’il est bien vivant. Ce qu’il avait pris en amont pour une blague, prendra une coloration tragique en aval.
Plus de médicaments et de retraits d’argent possibles !
C’est le calvaire pour Michel. Vivre sa mort est une chose bien complexe déjà. Ajoutez-y le rejet de l’assurance-maladie et le gel de ses données bancaires, c’est la mort sans précédent.
À 58 ans, Michel Sayah a eu le malheur d’avoir été déclaré mort. Une erreur que lui et son fils avaient cru mineure avant de se rendre compte de la gravité de la situation
Je pensais que ça allait être réglé rapidement : « ce n’est pas vous, d’accord, c’est réglé. » Mais en fait, non, c’est bien plus compliqué que ça
Déclara son fils.
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Michel, lui, se sent « désespéré » il affirma
C’est quand même choquant, personne n’a jamais vécu son propre décès, je crois que je suis le seul (…) Comment en sortir de là ? On se pose beaucoup de questions.
On est désolé…
Michel s’est rendu en chair et os au sein de l’organisme qui l’a déclaré mort. Mais rien à faire. Pour l’organisme, il est mort et c’est tout. L’administration ne le compte plus parmi les vivants, sa carte vitale n’est plus valide.
Cependant, l’organisme reconnaît quand même être en face d’une confusion, une erreur donc. Mais ne peut aller au-delà.
Cela fait trois semaines que je me suis présenté, mais jusqu’à aujourd’hui, je n’ai rien reçu. Je n’ai aucune couverture sociale, aucune mutuelle, et ensuite, tout s’est enchaîné. (…) Je ne peux pas utiliser mon compte (bancaire), il est bloqué.
Affirme-t-il.
Le pire, c’est qu’en raison de cet incident, il ne peut plus travailler car livreur, et sans assurance, il lui est impossible de reprendre les routes.
Mon travail est sur le terrain, je ne peux plus travailler à l’extérieur, rouler et aller livrer en voiture ou à deux-roues.
Heureusement, il peut compter sur ses enfants qui lui permettent de survivre, mais jusqu’à quand ?
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