Le plus dangereux narcotrafiquant mexicain, Joaquin Guzman alias El Chapo, a été arrêté en 2016 et extradé vers les Etats-Unis en 2017. Jugé en 2019, il purge la prison à vie pour narcotrafic, blanchiment d’argent et d’utilisation d’armes à feu dans l’univers carcéral de très haute de sécurité à Florence dans les montagnes désertes du Colorado.
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Mais depuis son incarnation dans cette prison américaine, El Chapo se plaint de ses conditions de détention. Par la voix de ses avocats, il a adressé une lettre à l’ambassadeur du Mexique aux États-Unis. Âgé de 65 ans, le narcotrafiquant dit souffrir de tourments psychologiques. Il souhaite revenir dans son pays pour y être jugé et pour purger sa peine dans une prison locale.Son avocat a fait savoir l’existence d’une convention pénitentiaire entre le Mexique et les États-Unis.
En outre, le Président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, qui a eu la lettre, a déclaré le mercredi 18 janvier lors d’une conférence de presse qu’il allait étudier la demande de rapatriement de l’ex-baron de la drogue.
Quand il s’agit de droits humains, il y a des instances internationales. Il faut toujours garder la porte ouverte quand il s’agit de droits humains »,
Déclare-t-il.
Toutefois, les doléances de El Chapo interviennent après l’arrestation de l’un de ses fils, Ovidio Guzman, le 5 janvier dernier dans l’État du Sinaloa (nord-ouest) lors d’une opération qui a fait 29 morts (10 militaires et 19 criminels présumés d’après les autorités). Chef implacable du cartel de Sinaloa, l’ex-baron de la drogue s’est évadé à deux reprises en 2001 et 2015 de prisons mexicaines.
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