Le grief fait aux femmes du monde du coupé-décalé, est leur mode vestimentaire « très osé ». De manière générale, il est tabou pour ces femmes de défendre les tenues qu’elles portent puisque le monde du coupé-décalé, lui-même, est perçu comme malsain.
Faut se lasser à un moment…
Vitale est une artiste chanteuse ivoirienne qui appartient au registre du coupé-décalé. Comme toutes les autres artistes de ce genre musical, elle s’adonne aux vêtements très sexy, voluptueux et moulants pour ses prestations scéniques.
Pour des internautes, le corps est sacré. L’exhiber ainsi, publiquement, deviendrait un sacrilège confirmé que commettent les artistes féminines du coupé-décalé. D’autres par contre n’y voient aucun inconvénient. Elles sont libres de leurs corps. Ce sont des femmes du « show », elles doivent donc être sexy et extravagantes pour attirer sur elles les regards.
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Vitale s’est prononcé…
Excédée par les remarques qui lui sont faites vis-à-vis de son style vestimentaire, Vitale, la détentrice du « Dôyô Dôyô », très en vogue à son époque et réputée pour sa danse, est montée au créneau lors de l’émission « Allô caviar ».
Reçue sur le plateau d’Hamond Chic, une question d’une auditrice habitant la commune de Cocody, Angré précisément, l’a obligé à effectuer une sortie véhémente au sujet du style vestimentaire que l’on reconnaît aux « faiseuses » du coupé-décalé. Elle déclara :
On s’habille en fonction des circonstances, en fonction des lieux et des évènements (…) Tu me verras dans un night club, tu me verras peut-être dans une tenue transparente. Tu me verras à l’église, je serai habillée autrement. Tu me verras dans un gala, je serai habillée autrement. Souvent même en pagne. Tu es artiste ou tu ne l’es pas.
avant de trancher véhément
Donc arrêtez vos histoires des enfants, des enfants… éduquez vos enfants à la maison. Ne comptez pas sur nos tenues pour éduquer vos enfants.
Le message est clair. Vitale tient à souligner que le monde des artistes et des influenceurs n’est peut-être pas sain, mais n’est pas pour autant la cause de la dépravation de la jeunesse.
Elle réclame plus de responsabilité des parents car selon elle, ce n’est pas la télévision qui va éduquer les enfants.
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