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Suite au témoignage du chantre Schadrac Loman, le propriétaire du taxi apporte des précisions.

Le chantre Schadrac Loman a dans un témoignage expliqué une tentative d’enlèvement de la part d’un taxi Yango. Suite à cette déclaration, le propriétaire du taxi concerné a fait une sortie pour apporter des précisions.

Dans la journée du lundi 01 aout 2022, un témoignage du Chantre Schadrack Loman a ébranlé la toile. Dans ses propos, il était question d’une tentative d’enlèvement auquel il a échappé de justesse. Ce témoignage poignant a suscité une grosse vague de colère auprès des internautes qui ont vilipendé non seulement la plateforme de taxi, mais aussi le propriétaire du taxi concerné dont les références figuraient sur l’application.

Au regard des différentes réactions, le propriétaire, sieur Stéphane Bogui a fait une sortie dans laquelle il a apporté un démenti sur le témoignage du chantre et expliqué sa version des faits.

« Le dimanche 31 juillet 2022, le Chantre Shaddrac Loman était à Ananeraie, lorsqu’il a commandé un Taxi Yango. Et, c’est l’un de mes chauffeurs qui a reçu sa commande.

À son arrivée, le chauffeur l’a pris comme prévu et a validé la course. Effectuant la course, comme c’est la règle à Yango, le chauffeur a commencé à se référer au GPS parce que c’est en fonction du GPS qu’il roule.

Il s’avère que le GPS l’envoyait vers l’autoroute du nord, pour Abobodoumé. Dans ce genre de cas, quand le chauffeur fait des déviations, c’est sûrement parce qu’il y a des embouteillages.

Et donc, le GPS a tendance à faire dévier pour trouver le chemin le plus rapide. Lorsque le chauffeur a dévié sur l’autoroute, Shaddrac l’a interpellé pour lui dire qu’il se rend à Abobodoumé.

Et, le chauffeur lui a répondu « on va arriver ». Ils ont dépassé le premier pont. Shaddrac constate qu’ils sont sur l’autoroute.

Il a encore interpellé le chauffeur en lui disant qu’il va à Abobodoumé. Vu que ce n’est pas la voie normale, le chauffeur n’a pas répondu. Shaddrac lui a dit bon comme, c’est comme ça, dépose-moi.

Sachant que le chauffeur est à vive allure sur l’autoroute sur le côté gauche, automatiquement Shaddrac ouvre la portière et saute du véhicule. Pourtant, le chauffeur s’apprêtait à garer.

Pris de peur, il essaie de garer un peu devant. Le temps qu’il descende pour venir vers Shaddrac, pour savoir comment il va ; Shaddrac a profité pour emprunter un taxi compteur et il est parti.

Vu que le chauffeur ne comprenait rien, il a continué son chemin. Quelques heures après, il reçoit un appel de la part de l’ami de Shaddrac qui lui demandait de venir dans un endroit.

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Il s’avère que c’est la gendarmerie de toits-rouges. Un autre de mes chauffeurs le retrouve, là-bas. Ils m’ont donc appelé pour me dire qu’ils sont à la gendarmerie.

J’arrive sur les lieux, le gendarme me dit qu’il a écouté les deux versions et que c’est une question d’incompréhension. Et que dans ce cas-là, on devait s’entendre, vu que son ami et moi ami sommes de vieux amis.

On est sorti pour régler l’affaire à l’amiable. Shaddrac était vraiment blessé. Il s’est rendu au préalable dans un hôpital pour les premiers soins. Il voulait donc être remboursé.

J’ai décidé de prendre la responsabilité de rembourser l’argent. Il a dit avoir dépensé 50 000 Fcfa. Je lui ai fait savoir que je n’avais pas toute cette somme sur moi et que j’allais lui remettre 30 000Fcfa sur place.

Il a accepté l’argent et je l’ai remercié. Je lui ai donc remis les 30 000 Fcfa devant un ami gendarme et d’autres témoins.

Je lui ai dit que, j’espère qu’il n’y aura pas de post sur internet ou d’autres trucs. Il m’a dit que c’était fini.

Le matin, surpris de voir sur les réseaux sociaux que Shaddrac a fait des posts qui ont démenti l’histoire jusqu’à empiéter sur la vie de mon chauffeur.

Yango m’a convoqué. Ils m’ont demandé la version de l’histoire, que je leur ai expliquée. Ils ont ajouté des détails qui n’ont même pas eu lieu.

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Je suppose que c’est lui qui est allé raconter cela. Du coup, j’ai rappelé à la gendarmerie pour leur demander ce que je devais faire face à cela.

Ils m’ont dit de venir porter plainte pour « fausses accusations » ; parce que ce n’est pas la vraie version qui a été publiée sur les réseaux sociaux.

Des gens ont même menacé de casser le véhicule. Yango m’a demandé de porter plainte et de mettre ça sur les réseaux sociaux en expliquant la réelle version. C’est ce que je viens de faire. »

À la suite de la version du propriétaire de taxi, les internautes ont pour la plupart trouvé son récit farfelu et ont continué à apporter leur soutient au chantre. De son côté, l’artiste a préféré garder le silence.

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