Un japonais du nom de Issei Sagawa, surnommé le ‘’cannibale japonais’’, a horrifié le monde entier dans les années 1980. A cette époque, il n’était que jeune étudiant à Paris à l’université de la Sorbonne, lorsque le 11 juin 1981, il a invité une camarade néerlandaise, Renée Hartevelt, à dîner dans son appartement. Ce soir-là, il l’abat d’un coup de carabine dans la nuque et la viole ensuite. Puis, il dépèce la jeune étudiante et mange différentes parties de son corps durant trois jours.
Les médias français ont annoncé en boucle ce vendredi 2 décembre le décès du cannibale japonais le plus célèbre au monde à l’âge de 73 ans. Mais en réalité, selon un communiqué transmis par l’éditeur d’une autobiographie de son frère Jun publiée en 2019, Issei Sagawa est décédé le 24 novembre dernier d’une pneumonie et ses funérailles ont déjà eu lieu en présence de ses seuls proches. D’ailleurs même, aucune cérémonie publique n’avait même été prévue.
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A son arrestation le 17 juin 1981, ses premières déclarations à la police française ont fait froid dans le dos.
Manger cette fille, c’était une expression d’amour. Je voulais sentir en moi l’existence d’une personne que j’aime
, disait-il. À sa sortie de prison, il est devenu une véritable star dans son pays sur les chaînes de télévision. Il recevait de nombreux journalistes dans son appartement de la banlieue de Tokyo. Il intervenait parfois à la télévision japonaise et avait aussi publié plusieurs best-sellers comme ‘’Cannibale’’ ou ‘’J’aimerais être mangé’’ et dessiné un manga racontant son crime.