Elle tue sa voisine à cause des aboiements de son chien.
une quinquagénaire a assassiné sa voisine de 80 ans, à cause des aboiements répétés du chien de cette dernière.
Les querelles de voisinage sont habituelles, mais il arrive malheureusement qu’elles virent au drame. Cela a été le cas dans le Loir-et-Cher, précisément en Soings-en-Sologne, un petit village français d’une vingtaine d’habitants.
La quiétude de cette bourgade était régulièrement perturbée par les incartades de deux riveraines. Ces deux voisines, que nous appellerons Marie, 51 ans et Adèle, âgée de 80 ans, étaient particulièrement connues des autres habitants du village à cause de leurs fréquentes disputes…au sujet des aboiements intempestifs du chien d’Adèle. A plusieurs reprises d’ailleurs, leurs voisins ont du intervenir pour calmer la situation et pacifier leurs rapports.
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La dispute de trop…
Mais le dimanche 17 Juillet dernier, la situation a pris un tour tragique. Peu avant 22 heures, les deux voisines se sont à nouveau empoignées violemment. Les aboiements du chien de l’octogénaire ont encore perturbé sa voisine. La quinquagénaire est alors rentrée chez elle et ressortie munie d’un des quatre fusils qu’elle détenait, décidée à en découdre avec son adversaire. Alertés, les autres voisins ont réussi à contenir la colère et les menaces de la quinquagénaire et à la ramener à la raison. Mais c’était sans compter la fureur latente de celle-ci. En effet, après l’intervention des autres voisins, elle s’introduisit au domicile de l’octogénaire et lui tira dessus à deux reprises, avant d’aller se livrer à la police.
Selon le communiqué du procureur de la République, Frédéric Chevalier, l’octogénaire a été découverte « étendue à proximité immédiate de son canapé ». La mise en cause a expliqué aux enquêteurs avoir « de fréquentes et régulières altercations verbales avec sa voisine, la victime, au sujet d’aboiement de chiens ».
Une communauté sous le choc
Le maire de la commune de Soings-en-Sologne, Bernard Biette s‘est dit choqué du dénouement de cette affaire :
« c’est impensable une chose pareille, c’est une catastrophe ! »
a-t-il affirmé. Et tout le village est également en état de choc.
L’autrice présumée, qui a été suivie par un psychiatre pour des troubles de la personnalité, a été placée en garde à vue et présentée à un juge le mardi dernier. Elle a été mise en examen pour assassinat et risque la prison à perpétuité.
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