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De quoi est morte Dina, l’étudiante gabonaise retrouvée en Turquie ?

Dina, une étudiante gabonaise en Turquie a été retrouvée morte non loin de l'université de Karabuk en Turquie. Les étudiants réclament justice...

Les réseaux sociaux sont sous le choc après l’annonce de la nouvelle tragique. Jeannah Danys Dinabongho Ibouanga, une étudiante gabonaise étudiant en Turquie a été retrouvée morte samedi 25 mars dernier non loin de l’université de Karabuk en Turquie.

Âgée de 18 ans, c’était une jeune fille pleine d’avenir qui étudiait le génie mécanique.

Les premières constatations ont révélé que la jeune fille serait morte noyée et qu’aucune autre blessure ou de trace de violence sexuelle n’ont été repérées, rapporte TV5MONDE.

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L’ambassade du Gabon à Ankara a confirmé mercredi auprès de l’AFP  le décès de la jeune fille, n’ajoutant aucun autre détail. Par ailleurs, le ministère gabonais des affaires étrangères a exprimé sa consternation et sa vive préoccupation après ce qu’il considère comme l’assassinat d’une compatriote.

Il a été précisé par le ministère que sa représentation en Turquie avait pour ordre de réclamer une autopsie et l’ouverture d’une enquête judiciaire.

Justice pour Dina

Les causes exactes du décès seront révélé à l’issu d’une autopsie dont le rapport est très attendu dans les jours à venir, a indiqué la chaîne privée NTV.

Cependant, les rumeurs révèlent qu’elle aurait été violée puis assassinée par des personnes non identifiées.

Les internautes sur Twitter réclament Justice pour Dina avec le hashtag #JusticepourDina qui s’est rapidement répandu auprès des étudiants africains.

Dans une note vocale qui tourne sur Twitter, Dina aurait lancé un appel à sa mère, la suppliant de la laisser partir pour l’université de Sakarya située à moins de deux heures de route à l’est d’Istanbul, ajoutant qu’il n’y aurait-il pas de racisme là bas.

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Cette note a servi de fondement à l’hypothèse d’un racisme dont aurait été la victime.

Le recteur de l’Université de Karabuk a publié un message de condoléances sur le site de l’établissement en turc et en français assurant également que la jeune femme était très aimée de ses amis et professeurs. Aussi des étudiants africains ont manifesté dans l’ancien de l’établissement en brandissant des portraits de la victime.

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