En Côte d’Ivoire et dans plusieurs autres pays d’Afrique de l’Ouest, refuser les pièces où billets altérés est devenu une pratique monnaie courante.
Dans les services de transport, les marchés ou les supermarchés et dans plusieurs autres secteurs d’activités informelles, pointez vous avec une pièce lisse ou un billet déchiré et vous êtes traités comme un paria.
Pourtant cette soudaine résolution de refus et de tri de billet prise unilatéralement par les populations elles-mêmes, ne fait pas le bonheur des institutions d’émissions financières à l’instar de la Banque Centrale des États d’Afrique de l’Ouest qui dans un communiqué, menace de sévir en punissant
Tout refus d’acceptation d’un billet ou d’une pièce ayant cours légal et pouvoir libératoire dans un État membre de l’UEMOA.
Car cela
constitue une infraction sanctionnée par les textes en vigueur.
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Le communiqué…
La Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) rappelle au public que les billets et pièces de monnaie de son émission ont cours légal et pouvoir libératoire sur le territoire de l’ensemble des États membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), c’est-à-dire au Bénin, au Burkina, en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Mali, au Niger, au Sénégal et au Togo. Tout refus d’acceptation d’un billet ou d’une pièce ayant cours légal et pouvoir libératoire dans un État membre de l’UEMOA constitue une infraction sanctionnée par les textes en vigueur
Le message est donc passé et il est important de savoir qu’une sanction sera belle et bien effective…
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