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Selon Bamako, les 49 militaires ivoiriens arrêtés sont bel et bien des mercenaires

Pour les autorités maliennes, les 49 militaires ivoiriens arrêtés dimanche 10 juillet à l’aéroport de Bamako sont désormais considérés comme "des mercenaires" arrivés "illégalement sur le territoire". Un communiqué lu lundi 11 juillet soir à la télévision nationale par le porte-parole du gouvernement donne cette version. Et précisant que le dossier a été "transmis aux autorités judiciaires compétentes".

Depuis, le dimanche 10 juillet, 49 militaires ivoiriens interpellés dimanche à l’aéroport de Bamako sont détenus par les autorités maliennes. Comme une trainée de poudre, l’information a envahi les réseaux sociaux. Après arrestation pour vérification, ces soldats ivoiriens sont désormais considérés comme « des mercenaires », a affirmé, hier lundi 11 juillet, le porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maiga à la télévision nationale.

Il a été établi que les quarante-neuf militaires ivoiriens se trouvaient illégalement sur le territoire national du Mali (…) en possession d’armes et de munitions de guerre, sans ordre de mission ni autorisation

, déclare-t-il.

Des soldats ivoiriens toujours détenus à Bamako

Avant d’affirmer :

Le dessein funeste des personnes interpellées était manifestement de briser la dynamique de la refondation et de la sécurisation du Mali, ainsi que du retour à l’ordre constitutionnel.

A contrario, la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA), par la voix de son porte-parole, Olivier Salgado avait laissé entendre le jour de l’interpellation de ces 49 militaires ivoiriens qu’ils faisaient partie d' »éléments nationaux de soutien » (NSE) logistique à la MINUSMA. Les NSE, a précisé Olivier Salgado sur son compte Twitter, sont « des effectifs nationaux déployés par les pays contributeurs de troupes, en soutien à leurs contingents », « une pratique communément appliquée dans les missions de maintien de la paix ».

D’après nos informations, leur relève du 10 juillet aurait été préalablement communiquée aux autorités nationales

, avait-il affirmé.

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Toutefois, les autorités maliennes relèvent pour leur part que leur Ministère des Affaires étrangères n’avait pas été informé par les canaux officiels. Le gouvernement malien a aussi noté une « violation flagrante » du code pénal malien « incriminant les atteintes à la sûreté extérieure de l’État dont l’atteinte à l’intégrité du territoire ».

 

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