Le président de la Fédération Gabonaise de Football (FEGAFOOT), Pierre Alain Mounguengui, attend patiemment dans les geôles dans quelques jours son procès dans l’affaire d’agression s3xuelle dans le football au Gabon.
En attente du procès du premier dirigeant du football au Gabon, la FIFA s’est aussi saisie de l’affaire. Elle a annoncé le mardi 03 mai, avoir ouvert une enquête disciplinaire contre trois entraîneurs et un haut responsable du football gabonais, soupçonnés depuis fin 2021 de multiples agressions s3xuelles de joueurs mineur.
Par ailleurs, l’instance mondiale du foot a d’abord débuté en décembre 2021 des investigations préliminaires contre Patrick Assoumou Eyi, entraîneur de l’équipe nationale des moins de 17 ans jusqu’en 2017, également au cœur d’une enquête pénale dans son pays.
De plus, la chambre disciplinaire de la FIFA, elle, a étendu au monde entier la suspension provisoire infligée le 17 décembre par la Fédération gabonaise de football à Eyi, surnommé « Capello », et accusé d’avoir abusé sexuellement de plusieurs centaines de jeunes garçons. Elle a ensuite ouvert des procédures distinctes contre deux autres entraîneurs gabonais, Triphel Mabicka et Orphée Mickala, ainsi que contre le président de la Ligue de football de l’Estuaire, la province de la capitale Libreville, Serge Ahmed Mombo. La FIFA précise également que ces trois hommes sont bannis pour quatre-vingt-dix jours de toute activité administrative ou sportive dans le football ‘’au niveau national comme international’’.