Paul-Henri Sandaogo Damiba a su l’origine du soulèvement populaire et militaire contre sa personne. Pour lui, les raisons de ce coup d’Etat ne sont autres que l’attaque terroriste à Gaskindé.
Il affirme son regret sur le simple fait qu’une incompréhension stratégique et militaire ait débouché sur un coup d’état. Dans sa lettre de démission filmée, il stipule que cet incident tragique du Lundi 26 Septembre 2022 a servi de
de ferment à renforcer les incompréhensions, les tensions, les critiques au sein des populations et des forces, au lieu d’être un moment de deuil.
Loin de se limiter là, il poursuivit :
Avant que nos morts n’aient pu être inhumés (…) quelques unités de nos forces militaires, avec des sympathisants civils et politiques, mus par des motivations individualistes, subjectives et se prévalant de certaines frustrations et revendications qui devraient pouvoir trouver des solutions dans d’autres cadres de concertation, ont convergé de manière massive vers les zones sensibles.
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Selon Damiba, la finalité de ce mouvement de masse et d’humeur aigre avait un but précis qu’il dénonce :
L’objectif affiché était clair : interrompre la transition. Leurs actions ont occasionné deux morts, neuf blessés et des dégâts matériels. Devant les risques de division au sein de notre armée et considérant l’intérêt supérieur du Burkina Faso, j’ai renoncé à compter de ce jour, 2 octobre, à ma fonction de chef de l’État, de président de la transition.
Conscient de sa défaite et de sa perte du pouvoir politique Burkinabè, Paul-Henri Damiba souhaite repartir sur de nouvelles bases et exhorte ses frères d’armes à s’unir
Plutôt qu’à se disperser.
a-t-il déclaré.
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