ActualitésCôte d'Ivoire

Ouverture du procès en appel des proches de Guillaume Soro

Nouvelle séance du procès des proches de Guillaume Soro, des remises en « liberté immédiate » réclamées par la défense

Plusieurs proches de l’ex premier ministre ivoirien, également ex-président de l’assemblée nationale, Soro Kigbafori Guillaume, sont jugés ce 2 février 2023 à la cour d’appel d’Abidjan. Le chef d’accusation retenu contre eux est la tentative d’atteinte à la sûreté de l’État.

Il faut remonter en Décembre 2019, au moment du retour avorté de Guillaume Soro. Sûr de son arrestation à cette époque dès son arrivée, l’ex-président de l’Assemblée nationale a dévié l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny pour finalement atterrir au Ghana.

Guillaume Soro
Guillaume Soro

Lors d’un premier procès tenu en juin 2021, Guillaume Soro avait été condamné, en son absence, à la perpétuité pour haute trahison et tentative de coup d’état. Ses proches et collaborateurs, eux, avaient écopé de 20 ans de prison ferme.

Un nouveau procès pour 2023…

L’enjeu pour ce nouveau procès tenu le 2 Février 2023, est de faire annuler les peines prononcées en première instance.

Il n’y a pas de nouvelle pièce présentée au dossier, mais notre but est de prouver qu’il n’y avait pas de risque, pas de tentatives d’atteinte à la sûreté de l’État

indique un avocat. Les nouvelles sont plutôt bonnes pour les condamnés…

Lire aussi Initiatives de négociation avec le pouvoir : Guillaume Soro appelle ses militants à la retenue

Initiatives de négociation avec le pouvoir : Guillaume Soro appelle ses militants à la retenue

De grands absents…

Tous les accusés n’étaient pas présents lors de cette nouvelle audience. Guillaume Soro, qui a été condamné à la prison à vie, n’a pas pu faire appel, puisqu’il a été condamné par contumace.

Les frères Soro, Simon et Rigobert, condamnés à dix-sept mois de prison, eux aussi ont répondu aux abonnés absents.

En tout, il y a donc eu ce matin, dix personnes, dont l’ancien aide de camp de Guillaume Soro, le commandant Abdoulaye Fofana, ainsi que son ancien directeur de protocole, Souleymane Kamagaté.

Concernant ce dernier, la défense a soulevé trois exceptions, et demande notamment sa remise en liberté immédiate tout en s’appuyant sur les décisions de la Cour africaine des droits de l’homme prononcées en avril 2020.

La cour s’est retirée et devrait rapidement statuer sur les requêtes de la défense. Une affaire à suivre de très près…

Lire aussi Le procès en appel de 12 proches de Guillaume Soro renvoyé au 2 février

Le procès en appel de 12 proches de Guillaume Soro renvoyé au 2 février

- Publicité -
Afficher plus
Bouton retour en haut de la page
error: Content is protected !!