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Congo Hold-up :Une enquête met à nu des détournements de centaines de milliards orchestrés par l’ancien président Joseph Kabila

Des Pandora Papers à la congolaise. Congo Hold-up : tel est la dénomination d’une enquête qui jette son dévolu sur des détournements de fonds publics en République démocratique du Congo et qui éclabousse par ricochet l’ancien chef d’état, Joseph Kabila.

Fruit d’une collaboration entre 19 médias partenaires associés au consortium européen EIC et cinq ONG spécialisées qui ont fait chorus afin de passer au peigne fin 3,5 millions de documents bancaires et transactions, ce travail journalistique lève le voile sur le modus operandi usité par des détourneurs de deniers publics via une filiale congolaise de la banque africaine BGFI.

A en croire l’enquête menée de main de maitre par  le réseau EIC, RFI, Mediapart, De Standaard, Le Soir, NRC, Der Spiegel, InfoLibre, Politiken, Expresso, VG, Nacional, RCIJ, Bloomberg, L’Orient le Jour, BBC Africa Eye, KvF, The Namibian, The Continent, The Wir , l’ancien patron de l’exécutif congolais et son cercle fermé auraient dérobé plus de 138 milliards de deniers publics . 

Mode opératoire des Kabila

« Congo Hold-up pointe, parmi les principaux responsables présumés de ces détournements, des membres de la famille de l’ancien président Joseph Kabila (2001-2013) et certains de ses associés les plus proches. Entre 2013 et 2018, ils ont pu mettre la main, avec la complicité de la BGFI, sur au moins 138 millions de dollars ( plus de 80 milliards de Francs , 80 132 846 400) des caisses de l’État. C’est l’équivalent de 250 000 années de salaire moyen en RDC. On découvre également que plus de 100 millions de dollars ( plus de 58 milliards de FCFA soit exactement , 58 067 280 000) supplémentaires ont été crédités sur les comptes des membres du premier cercle de l’ancien chef d’État sans que l’origine de ces fonds ait pu être déterminée. Trente-trois millions de dollars ont été déposés en liquide, et 72 millions proviennent du compte de la BGFI à la Banque centrale du Congo (BCC) », explique RFI, partie prenante de l’enquête.

Un pot aux roses qui jette principalement l’opprobre sur la famille Kabila et qui met particulièrement l’ancien numéro un congolais , Joseph Kabila dans les choux relativement aux élections présidentielles qui pointent le bout du nez.

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