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16 militaires burkinabés tués dans le Nord du pays

Un détachement de l’armée burkinabé a été attaqué ce vendredi 08 avril par un groupe jihadiste. Faisant au total 12 militaires et quatre supplétifs de l’armée burkinabé tués dans cette violence dans le Nord du pays.

Le Burkina Faso n’est pas encore sorti de l’auberge. Il ne passe pas des mois ou jours où il n’ait pas de tueries ou d’explosion criminelle de la part de jihadistes qui opèrent dans la zone. Ce vendredi 08 avril, douze et quatre supplétifs de l’armée ont été tués dans une attaque de jihadistes présumés contre un détachement militaire de Namissiguima, dans la province du Sanmatenga dans le nord du Burkina Faso. Un communiqué d’une source locale donnait plus ample d’informations.

Dans l’est du Burkina Faso, une attaque jihadiste fait au moins douze soldats tués

Ce vendredi 8 avril, une attaque complexe a visé le détachement militaire de Namissiguima aux environs de 5 heures du matin. Le bilan provisoire établi à l’issue des combats fait état de 12 militaires et 4 VDP (Volontaires pour la défense de la patrie) tombés.  

De même, il y a eu également 21 militaires qui ont été blessés dans cette attaque jihadiste.

Les VDP, supplétifs civils de l’armée mal formés et mal armés, paient un lourd tribut à la lutte anti-djihadiste au Burkina Faso. Un nombre très important d’hommes armés, certainement des terroristes membres du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou Jnim en arabe), qui écument la zone

, indique la source.  

Une explosion de dynamite fait au moins une soixantaine de morts au Burkina Faso

Toutefois, cette attaque est en représailles à une opération militaire ayant permis de tuer plusieurs dizaines de terroristes dans la zone proche de Barsalogho, la semaine dernière.

Plusieurs combattants avaient également été capturés par l’armée lors de ces opérations, ce qui peut justifier cette offensive sur le détachement pour leur libération

, précise un ancien élu local. Une source sécuritaire a également confirmé que des opérations contre les djihadistes étaient menées depuis quelques temps dans la zone et dans d’autres régions du pays. Comme ses voisins malien et nigérien, le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences attribuées à des mouvements armés jihadistes, affiliés à al-Qaïda – dont le GSIM – et au groupe État islamique qui ont fait plus de 2000 morts et 1,8 million de déplacés. 

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